Depuis plusieurs années, la franchise FIFA désormais FC a cherché à pénétrer un peu plus dans le réalisme, non plus seulement dans le gameplay, mais déjà graphiquement. Avec FC 25, EA fait encore un pas de plus en “immersifiant” visuellement encore plus le produit. Si les fans demandent chaque année des nouveautés dans les modes de jeu ou les mécaniques de passes, ce sont souvent les choses qui paraissent des détails : une lumière de stade bien gérée, une animation faciale juste, un filet qui vibre bien comme il faut, qui entraînent la sensation de vivre un match. FC 25 a l’air de promettre un degré d’immersion renouvelé à ce propos.
Une atmosphère du match repensée
Dès le lancement d’un match, FC 25 témoigne de ses ambitions. La mise en jambe n’a plus rien à envier à la télédiffusion : caméras héliportées du stade, bons plans larges sur les tribunes, travelling sur les couloirs palmés d’un tunnel… Chaque doute est émis pour donner l’impression que l’événement approche. La combinaison d’interludes cinématographiques et d’interludes animés confère à chaque coup d’envoi le caractère unique d’un événement.
Le concepteur semble s’être particulièrement attardé sur les belles affiches : les événements européens ou les derbies font l’objet de triptyques exclusifs dans les tribunes, feux d’artifice, chants dédiés… Tous sont à la source de l’émotion, bien au-delà du simple rendu technique.
Des stades plus vibrants que jamais

La modélisation des stades atteint une maturité dans FC 25. Chaque enceinte semble vivante, personnalisée, immatérielle. Chaque stade se révèle différent selon la sélectivité accordée par l’événement, le moment le plus lent du jour ou les conditions climatiques. À titre d’exemple, disons qu’un déplacement à Anfield pour un Liverpool – Manchester United en soirée, sous la pluie, n’a pas la même saveur qu’une rencontre amicale de pré-saison au stade Raymond-Kopa.
Les effets d’éclairage dynamique sont particulièrement réussis. Les ombres sont projetées sur un terrain bien réaliste, les lens flares soigneusement modérés, et la pelouse est bien réceptive à la lumière en fonction du degré d’humidité. Sur les consoles de nouvelle génération, on remarque là encore un travail particulièrement abouti des gradins : supporters bien souvent plus remuants, visages mieux diversifiés, réactions bien plus sollicitées dans les temps forts du match.
Une météo qui change la donne, avec une météo dynamique qui prend un poids beaucoup plus important dans FC 25. En effet, non seulement la pluie comme la neige modifient le gameplay, mais impactent aussi une articulation plus visuelle du match. Les flots d’eau sur la pelouse, les éclaboussures des tacles, les ballons qui tracent une ligne d’eau dans leur sillage participent à une immersion accrue.
Mais c’est surtout dans le domaine de la transition météo que FC 25 impressionne. La rencontre qui débute sous le soleil peut s’achever dans le brouillard ou un orage. La transition s’opère sans rupture, de façon fluide, comme dans la réalité. On ajoute un système de dégradation de la pelouse :
- visible surtout en hiver ou lors de matches au contact âpre ;
- l’ensemble produit une expérience bien plus organique que dans les précédentes livraisons.
Des joueurs plus expressifs

C’était une des critiques souvent formulées envers les précédents FIFA : le manque d’expressivité des joueurs. FC 25 tente de corriger le tir en proposant des visages bien plus détaillés et surtout mieux animés. Les émotions des personnages ne sont pas seulement visibles dans les expressions faciales, elles sont également audibles dans les commentaires après :
- un but (« incroyable ! ») ou de la part de l’arbitre (exclamation après avoir montré un carton) ;
- mais également dans les ambiances sonores des terrains de jeu (chant du public, bruits de ballon qui siffle sur le terrain…).
Cela participe de cette illusion d’un match à la fois réel et virtuel : il ne manque qu’une retransmission TV pour y croire et une partie intense avec Crédits FC 25 pas cher !.
Certains détails réagissent de manière réaliste aux mouvements des joueurs comme la sueur sur les fronts, l’humidité sur les maillots ou encore les cheveux qui bougent. Ces effets spéciaux participent activement à l’immersion du joueur dans l’univers des jeux de simulation de football.
Réalisation des ralentis et des caméras de réalisation
FC 25 perfectionne aussi ses ralentis. Lors des buts, les caméras s’attardent sur les réactions du buteur, des défenseurs ou des supporters. Ces ralentis se montrent plus fluides, donnant la possibilité d’adapter les champs et perspectives suivant les angles pris par les grandes chaînes sportives. Une envie de saisir “l’instant décisif”, pour le faire s’épanouir prosaïquement au sens littéral, dans la « présence » d’un tir, se dégage, au moins dans l’optique avec un joueur FIFA 25.
Au-delà des buts, les moments ralentis des actions clés : tacle assassin, parade du portier, demi-volée hors cadre qui sont également mis en exergue, avec des jeux de profondeur de champ et des fondus. Cela freine un rythme, rendu plus savant que jamais, et permet à l’internaute de vivre un match réel plutôt qu’une simple simulation.
Le son à la rescousse de l’image

Difficile, à cet égard, d’éviter le graphique ; le son est un autre déterminant de l’immersion, et FC 25 s’attache à œuvrer pour cette synergie. Le bruit du ballon sur la terre imbibée, le fracas du VTT du joueur qui bubble, les chants du public qui clament le nom de l’ailier après la frappe : ces diverses gammes sonores enrichies d’une mise en images conséquente viennent encore augmenter l’expérience globale.
Le cas typique ? D’un but dans le temps additionnel lors d’une rencontre de Ligue des champions, les joueurs se précipitent vers le banc, la petite télé tremblera légèrement, les tifos se souleveront, les commentateurs crieront et tout cela sera encore habilement rehaussé par tout le soin apporté à la mise en images (mais on ne jouera plus, mais on le vivra).
Une immersion juste limitée

Si tous ces efforts sont louables avec du FC 25 boost, il faut avouer que le FC 25 ne brille pas par sa flamboyante sobriété ; si certaines animations demeurent plus rigides que d’autres, et en particulier pour les joueurs obscurs ou ceux des divisions inférieures. Tous les stades ne sont pas traités comme les plus célèbres. Parfois, on perd en immersion à cause du « scripté » des cinématiques, lorsque, par exemple, un geste est trop utilisé ou plus ou moins bien inséré dans l’opérationnalité.
Enfin, la frontière entre immersion crédible et surcharge visuelle est fragile : trop d’effets, trop de cutscenes et on se déconnecte du sentiment de fluidité. Un équilibre qu’EA devra continuer de travailler.
FC 25 travaille encore plus alors que le football virtuel pourrait devenir une véritable atmosphère de match. Graphismes réalistes, animations fouillées, météo dynamique, réaction du public et télévision, tout est pensé pour aller vers l’immersion. Si certains aspects ne sont pas encore à la hauteur (visages secondaires autour de grands protagonistes ou trop répétitif de torchons), l’ensemble est cohérent et impressionnant.
Pour FC 25, qui s’inscrit dans un marché où le gameplay pur ne suffit plus, la facette visuelle d’un match devient l’un des plus puissants leviers d’engagement auprès des fans. Si l’on aime à la fois le football et le spectacle, c’est plus vivant que jamais.