Table of Contents
- Qu’est-ce que le matchmaking dans Brawl Stars ?
- Les trophées… bon indicateur mais pas toujours !
- L’illusion des «matchs truqués» : une croyance ou une réalité?
- Les coéquipiers générés en matchmaking
- Matchmaking en Power League : plus compétitif, mais plus opaque
- Les astuces pour améliorer votre matchmaking
- Conclusion : Le matchmaking, une science pas si exacte
Depuis ses premières versions, le projet Brawl Stars a consisté à concilier la compétition à chaque partie, déterminante selon les circonstances, à la fois en termes de progression, mais également de frustration. L’un des aspects les plus indiscutables et souvent critiqués lors des longues discussions entre joueurs sur un forum est bien celui du fameux matchmaking.
Pourquoi les matchs semblent parfois impossibles à gagner ? Comment Google « détermine-t-il » vos adversaires et/ou coéquipiers ? Est-il vrai que le matchmaking est « truqué » ? Cet article vous révèle tout ce que l’on sait (et devine) à propos du système de mise en relation du jeu Brawl Stars.
Qu’est-ce que le matchmaking dans Brawl Stars ?
Le matchmaking est le dispositif qui vous met dans une partie contre (et avec) d’autres joueurs censés avoir le même niveau que vous. Il doit, dans un jeu du rythme de Brawl Stars, permettre des combats équilibrés, compétitifs et fun, le tout sans trop rallonger le temps d’attente avant de devoir acheter des gemmes Brawl Stars, mais tout cela ayant nécessité, dans le cas de Supercell, de jongler avec plusieurs paramètres…
- le trophée ou le niveau du brawler choisi ;
- votre MMR (matchmaking rating), souvent caché ;
- vos statistiques de victoire/défaite sur vos dernières parties ;
- le mode de jeu (Brawl Ball, Razzia de gemmes, Survivant…) ;
- et parfois même votre localisation ou votre heure de jeu.
Les trophées… bon indicateur mais pas toujours !
Le système de trophées est la première variable visible. Plus un brawler remporte de parties, plus il obtient de trophées. Et donc, plus vous jouez avec un brawler qui avance en trophées, moins les joueurs auront les mêmes performances.
Mais cela a ses limites :
- En mode standard, il faut savoir que les matchs sont généralement équilibrés selon les trophées moyens des Brawlers choisis par les joueurs ;
- Dès 500 trophées acquis, le matchmaking s’affine et considère davantage vos performances des parties passées. En mode compétitif (Power League, Ligue des Clubs), le nombre de trophées ne prime plus, mais votre rang caché..
L’illusion des «matchs truqués» : une croyance ou une réalité?
Nombreux sont les joueurs à avoir cette intuition a priori : « Je fais trois wins, puis [le jeu] me fait perdre probablement intentionnellement. » Cette suspicion vient d’une forme de « win/loss compensation » : notion selon laquelle le jeu cherche à ménager un ratio de victoire stable.
Donc nuance :
- Le jeu ne vous impose pas une défaite au sens strict ;
- Mais si vous gagnez plusieurs parties facilement, votre MMR monte et le matchmaking vous oppose à des joueurs plus forts (ou place des coéquipiers moins bons).
Ce phénomène, qui cherche à équilibrer, peut donner lieu à des séries de défaites, perçues comme injustes, adversaires tenant du miracle de la défaite, notamment si l’on demeure soumis à une équipe trouvée au hasard, donc peu investie.
Conclusion ? Ce n’est pas du tout truqué… mais bien l’algorithme choisit un équilibre, même dommageable.
Les coéquipiers générés en matchmaking
Un des plus gros reproches des joueurs concerne également les coéquipiers générés en matchmaking, dans leurs aspects défaillants dans ces matchs en 3v3. Voici ce que l’on connaît :
- Le système de matchmaking s’efforce d’être à faire la moyenne des MMR et des trophées des trois joueurs de chaque équipe. Que cela soit ou non, il ne garantit pourtant pas la coordination des joueurs, ni le choix des brawlers, après obtention de son compte Brawl Stars à vendre ;
- Résultat : on peut se retrouver avec un Mortis en Brawl Ball (alors qu’il aurait fallu être en équipe fixe) ou un Shelly qui joue solo en Razzia de gemmes (il aurait fallu que tout le monde joue ensemble) ;
- Astuce : si vous voulez évoluer efficacement, jouez en équipe fixe avec 2 amis ou de partenaires vocaux, car le matchmaking vous oppose à une équipe constituée de la même façon que la vôtre, mais la communication fait la différence.
Matchmaking en Power League : plus compétitif, mais plus opaque
Le mode Power League a son propre système de matchmaking : au départ, vous commencez avec un rang visible (bronze, argent, or, etc.). Or, tel un ELO masqué, il influence donc la progression de votre rang conquis.
Les performances individuelles ont un impact : un point peut être gagné même dans une défaite (et inversement), selon votre impact dans la partie. Ce système (plus juste à long terme) peut se montrer frustrant à court terme : une défaite de malchance avec de mauvais équipiers vous ferait cependant perdre un rang.
Les astuces pour améliorer votre matchmaking
Voici quelques conseils tout à fait pratiques à l’usage du système en vigueur après avoir acheter gemmes Brawl Stars :
- Jouez à des heures creuses : tôt le matin ou tard le soir, vous aurez parfois des adversaires moins expérimentés ;
- Ne pas opter pour une seule option et essayez d’élver plusieurs Brawlers en même temps ;
- Afin de d’équilibrer votre MNR global, n’hésitez pas à changer de mode ;
- Jouez en équipe dès que possible : oui, même en 3v3 ;
- Regardez vos séries : si vous perdez 2-3 fois de suite, faites un tour du côté de la boisson ou de la nourriture.
Conclusion : Le matchmaking, une science pas si exacte
Le matchmaking de Brawl Stars repose sur un amalgame de trophées visibles et de non moins complexes scores internes (MMR). Si son ambition est de rendre les parties équilibrées et intéressantes, il est de ce fait perfectible et frustrant en certains points cependant, notamment pour les joueurs en solo.
La meilleure des stratégies consiste donc à comprendre les règles du jeu, à s’adapter à la méta, à aller souvent en équipe. Car après tout, Brawl Stars est avant tout un jeu d’équipe où le collectif pèse plus que les performances individuelles mesurées par les trophées.
