Chaque année, l’arrivée d’un nouvel opus du jeu de football est un véritable événement pour des millions de joueurs. On dénote, depuis le changement de franchise, une véritable volonté des développeurs de perfectionner et de continuer à étonner les amateurs de jeux de football de simulation par le biais d’améliorations sur le plan graphique. De ce fait, avec l’édition 2025, les concepteurs ont pour ambition de ne pas seulement changer le nom du célèbre jeu de simulation, mais d’utiliser les dernières technologies en vigueur pour améliorer le gameplay et continuer à se placer en tête du podium par rapport à ses concurrents.
Graphismes, intelligence artificielle, réalisme, animation… FC 25 arrive-t-il à repousser les limites de la simulation footballistique ou bien s’inscrit-il plus dans la continuité (trop sage parfois) de FC 24 ? Voici une tentative de réponses dans ce comparatif technique et visuel avec les autres jeux de sport du moment !
Un bond graphique significatif ?

Les améliorations graphiques apparaissent souvent comme les évolutions les plus attendues par les joueurs. Avec FC 25, qui utilise encore la technologie du moteur Frostbite développée par EA Sports, cette fois-ci dans une version optimisée pour les nouvelles consoles (PS5, Xbox Series X|S) et PC,
Modélisation des joueurs : plus précise et plus expressive
La modélisation des visages et des corps devient plus fine, en particulier pour les stars mondiales, les joueurs évoluant dans les championnats majeurs. La peau paraît plus vivante, les regards plus expressifs et les mouvements des cheveux, des maillots, mais aussi des gouttes de sueur, bien plus réalistes en raison d’une évolution du système HyperMotionV. De ceux-ci, on observe une meilleure immersion au moment des gros plans lors des ralentis ou des célébrations.
En revanche, les disparités s’accentuent entre les joueurs « connus » et ceux de niveaux inférieurs aprés avoir acheter des Crédit FC 25: là où FC 25 sublime Mbappé, Haaland ou Vinicius Jr., ils sont encore dotés de visages génériques pour les autres. À cet égard, le réalisme est à géométrie variable.
Ambiances de stade et météo en évolution

La gestion dynamique des conditions météo pourrait être l’un des principaux points forts de FC 25. Un match peut débuter sous le soleil et se terminer sous la pluie battante, la pelouse évoluant, les glissades creusant des sillons visibles, les projections de boue sur les maillots préludant à un réalisme saisissant.
Les ambiances de stade ont également été retravaillées. Les chants spécifiques à certains clubs sont plus à même d’être perçus de manière plus significative, les tifos, plus dynamiques, les réactions du public (joie, tension, silence) suivant davantage la tournure du scénario. C’est bien, puisque cela participe à l’immersion globale, même si tout reste parfois scripté.
Une IA plus crédible ?
Un des reproches adressés à FC 24 était celui de l’IA, en mode solo ou carrière : comportement peu naturel, défense statique, gardiens de but parfois incohérents… Avec FC 25, le développeur avait promis une intelligence artificielle dotée de davantage de ressources et de réactivité, voire de « sensibilité » à la situation.
Des comportements collectifs revalorisés
En phase offensive, une plus grande variété dans le remplissage des espaces disponibles : les appels en profondeur sont plus diversifiés ; les joueurs ne se contentent plus d’attendre le ballon à leurs pieds, mais cherchent à combiner. Sur le terrain, il est possible d’observer des renversements de jeu, des une-deux, et même, de façon plus fréquente qu’auparavant, des appels croisés.
En phase défensive, les lignes sont davantage tenues, avec une coulisse plus effective des relayeurs et un plus grand engagement des latéraux. Cependant, certains comportements sont encore à assimiler, notamment dans le stade de fin de match, où l’IA peine par moments à aborder des contextes de match difficile en termes de pressing, ou à gérer le temps de manière rationnelle.
Le gardien : des progrès à noter

Le poste de gardien a aussi fait l’objet de progrès si on souhaite effectuer un achat joueur FC 25. Les plongeons sont plus réalistes, les réflexes plus rapides, et les arrêts sur frappes en angle fermé sont plus crédibles. On note également une meilleure anticipation des centres et une gestion plus fiable des sorties aériennes.
L’animation, cœur de l’immersion
L’animation demeure le nerf de la guerre pour une simulation. Le développeur mise beaucoup sur sa technologie HyperMotion V, qui utilise des données réelles de milliers de matchs pour générer des animations en temps réel avec du EA FC 25 boost.
HyperMotion V : plus fluide, plus naturel
Le meilleur de FC 25 réside dans ses transitions d’animation. Les mouvements sont plus continus, moins saccadés que ceux de FC 24. Un joueur qui sprinte, qui ralentit, contrôle de la poitrine et enchaîne une passe, le fait avec une fluidité impressionnante.
Les animations des duels physiques sont également plus variées : tacles glissés, grattes à l’épaule, déséquilibres. Cette considération confère au match un effet plus immanent, plus vivant, où l’incertitude est possible à chaque instant.
Comparaison avec les autres jeux de sport
Bien qu’en gratuit, eFootball 2025 a du mal à convaincre. Si la balle est en effet plus fine et les animations parfois plus naturelles, la finition graphique demeure largement en deçà de FC 25. L’ambiance de match s’avère effectivement bien moins immersive. Certains, en revanche, font cependant mention d’une meilleure sensation de contrôle en manette, notamment pour les puristes.
FC 25, une immersion qu’on maîtrise mais qu’on peut encore perfectionner
FC 25 franchit un cap certain en matière de réalisme visuel, fluidité d’animation et intelligence artificielle. C’est probablement la version la plus immersive de la saga EA Sports à ce jour. Les progrès sont visibles pour les joueurs attentifs aux détails techniques : enchaînements plus naturels, meilleures réactions défensives, ambiances de stade plus vivantes.
Toutefois, on reste sur une progression contrôlée, sans grande prise de risque. Le moteur graphique reste le même, certains manques de profondeur sont encore présents, et les évolutions sont parfois subtiles pour le grand public.
En résumé, FC 25 ne repousse pas les limites de la simulation footballistique de manière radicale, mais il affine la formule avec intelligence. Pour les amateurs de réalisme, c’est une édition solide — mais qui appelle déjà à des innovations plus audacieuses dans les années à venir.